Ma réaction face à l’annonce de la dissolution des soulèvements de la terre

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🗣️J’attends de voir les éléments concrets concernant la dissolution des soulèvements de la terre. 🧐

Parce que ça veut dire quoi concrètement, que je n’aurai plus le droit de parler à la Ligue des droits de l’Homme ? À la Confédération paysanne ? À Cyril Dion ? À Valérie Masson-Delmotte ? Toutes ces organisations ou personnes qui en sont membres comme #EELV ?

Retour sur un déplacement agité dans l’Aude – lundi 12 juin 2023

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« Va faire la soupe salope, grosse salope ».

Sandrine Rousseau et moi nous sommes vues hier barrer la route par des vignerons de l’Aude.

Discuter ok (ce que nous avons fait d’ailleurs). Les insultes, les entraves et les intimidations par contre, non.

Avec Sandrine Rousseau, nous étions hier dans l’Aude pour alerter sur un projet de golfe et d’hôtel de luxe à construire sur les meilleures terres agricoles du département, à l’invitation du collectif de la montagne noire.

Le département est déjà l’un des plus touchés par la sécheresse, trois golfs existent déjà aux alentours et celui-ci est déjà annoncé non rentable. C’est un cheval de Troie pour contourner la réglementation et permettre l’installation d’un luxueux complexe hôtelier.

Un complexe pas rentable… et pas sans impact.

Pour rappel, un golf de 19 trous pompe 5000 m3 d’eau par jour en moyenne.

On a pu rencontrer le collectif local et les habitants : tout s’est passé dans le respect. Francis Cabrel était dans les esprits : « Est-ce que ce monde est sérieux ? ». Certains n’auront pas d’eau au robinet cet été. D’autres pensent projets de golf. Chacun ses priorités.

Le soir, on prévoyait avec des militants locaux un atelier des États généraux de l’écologie (http://lesecologistes.fr) au domaine de la Ventaillole. Une cinquantaine de participant·es étaient inscrit·es. Mais on nous alerte 1h avant : des vignerons en colère bloquent le domaine.

Il se trouve que ce domaine appartient à un couple de vignerons engagé à la Confédération Paysanne et qui en a vu d’autres : incendie volontaire de leur cave il y a 10 ans, menaces régulières, etc.  Le matin, ils avaient trouvé cette bâche devant leur exploitation.

Il se trouve aussi que nous étions plusieurs à dormir sur place le soir et donc que blocage de tracteurs ou pas, il allait bien falloir qu’on arrive sur place.

De toute manière, nous n’avons pas pour habitude de céder aux intimidations et aux menaces. Les copains écolos sont d’accord : ça prendra le temps que ça prendra, mais la réunion se tiendra. Même s’il fallait finir à pied… ce que nous avons fait.

Nous arrivons sur place souriantes, ouvertes à la discussion, déterminées. Mais en face c’est par des insultes que ça commence. L’échange durera au total 40 minutes, avec des moments d’apaisement et de discussions intéressantes. D’autres plus vifs mais francs. Et des moments plus musclés, où la volonté d’intimider reprend le dessus.

Ce qui nous a été reproché ? De faire de l’agribashing. La réalité ? Quand nous avons demandé quand et comment, personne n’a su nous donner d’exemple concret.

“Oui mais à la télé vous ne parlez pas assez de nous”. Sûrement. La réalité c’est qu’on en parle le plus souvent possible et toujours pour défendre un modèle d’agriculture plus durable pour les paysans, leurs revenus, le bien manger, la biodiversité, la ressource en eau, etc.

Autre argument intéressant “vous êtes des TOTALITAIRES”. Mais qui nous empêchait physiquement de passer ? Qui refusait de dialoguer ? Qui insultait ? Pas nous. Mais pas non plus la totalité des paysans qui manifestaient. Le fait d’une minorité.

200 exploitations agricoles disparaissent de ce pays CHAQUE SEMAINE. Un paysan se suicide tous les deux jours. L’eau manquera cet été. Est-ce la faute des écologistes qui alertent sur ces sujets depuis des décennies ? Je ne le pense pas.

Les politiques productivistes que nous dénonçons depuis des années nous ont amené là où nous en sommes. Il faut un plan d’urgence pour l’agriculture. Nous souhaitons y contribuer. Nos propositions sont nombreuses sur le sujet.

Nous avons pu échanger quelques arguments avec celles et ceux qui avaient choisi d’écouter. Et nous sommes disponibles pour poursuivre la discussion sans aucun problème. Mais au bout de 40 minutes, constatant que les plus agressifs, dont quelques-uns semblaient liés à l’extrême droite, ne nous laisseraient pas passer… et que nous avions une réunion à tenir, nous avons coupé à travers les broussailles pour passer à travers vignes.

Merci à Juliette, bergère itinérante, qui nous a indiqué ce chemin de traverse qu’elle connaît pour y faire paître ses chèvres et ses brebis.

Certains ont essayé de nous poursuivre, de nous menacer juste devant l’entrée de la ferme. Mais nous sommes passées quand même. Certains sont aussi restés à proximité « pour surveiller ». “Quand même, elles sont courageuses les deux” ont reconnu certains d’entre eux avec nos copains restés un moment discuter. Les paysans aussi le sont. Mais le sujet est autre part.

Le sujet c’est l’incommunicabilité. L’escalade de la violence. Nous traversons une crise environnementale et une crise sociale. La crise démocratique est en train de s’y ajouter. Et après, on fait quoi ?

Je n’oublierai pas cette rencontre. Je souhaite qu’elles se multiplient, même si ça n’est pas toujours simple, car le défi historique de l’habitabilité de la planète qui se présente à nous : nous ne pourrons le relever qu’ensemble.

Je n’oublierai pas non plus la belle soirée militante que nous avons passée ensuite, avec des copains résilients et courageux, qu’ils soient engagés politiquement ou pas, qui militent pour le vivant et continueront de le faire. Merci pour votre soutien et votre énergie !

Merci enfin à Marie-Claude et Robert pour leur vrai sens de l’accueil paysan… dont on a pu reparler ce matin au petit déjeuner en revenant sur la soirée d’hier.

Maintenant, cap sur Luc-sur-Aude.

À bientôt !

Mobilisation contre la criminalité et pour l’avenir de la jeunesse à Marseille

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Europe Écologie-Les Verts appelle à la mobilisation et se joint à la marche du 10 juin à Marseille organisée par les mamans, soeurs, frères et familles de victimes assassinées dans les quartiers.

Cette marche est soutenue par le groupe local #EELV et est à l’initiative d’Amine Kessaci.

Face à l’urgence d’une situation qui ne cesse de se dégrader dans les quartiers, pour mettre fin à la violence & aux trafics, pour offrir un avenir à la jeunesse, pour une éducation digne de ce nom, pour une rénovation des logements, pour une police de proximité : nous marcherons.

Car les responsabilités de chacun·es doivent être définies et car nous avons besoin d’un plan d’action : une commission d’enquête parlementaire sur la situation des quartiers et un plan ambitieux d’éradication de la drogue à Marseille doivent voir le jour.

Rendez-vous le 10 juin, à 10 heures, sur le Vieux-Port de Marseille pour qu’enfin, les services publics se saisissent de la question.

C’est un appel à la vie digne.

Un appel pour notre jeunesse ✊

Ce vendredi 16 juin, rendez-vous à Oignies pour un atelier des Etats généraux de l’écologie !

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Le vendredi 16 prochain est organisé, à Oignies, un atelier dans la cadre des États généraux de l’écologie. En effet, Europe Écologie – Les Verts a entamé, depuis plus de 3 mois, un processus de refondation du Parti afin de créer un grand mouvement de l’écologie qui vous ressemble !

Pour cela, nous vous écoutons, de toutes les manières possibles, à l’aide d’un grand questionnaire en ligne, de cahiers de doléances mais aussi d’ateliers afin de penser les contours du futur mouvement de l’écologie.

C’est donc dans cette dynamique que le groupe local EELV Bassin minier CAHC a décidé d’organiser son atelier sur la thématique « L’écologie dans le bassin minier. Oui, mais comment ? ».

Vous êtes toutes et tous les bienvenu·es au café Le Bellevue à Oignies le vendredi 16 juin à 18h30 afin de réfléchir ensemble à ce sujet et créer, enfin, un grand mouvement de l’écologie !

À vendredi !

Facebook du groupe local : https://www.facebook.com/EELVNPdC

14eme jour de mobilisation contre la Reforme des retaites

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Dans la rue, comme à l’Assemblée, la bataille n’est pas terminée. Le gouvernement n’aura pas l’apaisement, la majorité des Français-es ne veut pas de cette loi. ❌

Elle est illégitime et aggrave la crise démocratique.

14eme jour de mobilisation contre la #ReformeDesRetaites✊

Dans la rue, comme à l’Assemblée, la bataille n’est pas terminée. Le gouvernement n’aura pas l’apaisement, la majorité des Français-es ne veut pas de cette loi. ❌

Elle est illégitime et aggrave la crise démocratique.

« L’apaisement ne se décrète pas, il se construit » sur France Info

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🗣 « Sans justice et sans vérité, il n’y aura pas de paix. »

#Nahel est mort, la tension est maximale et des services publics sont littéralement partis en fumée dans des quartiers qui en manquent tant.

Quel gâchis.

L’apaisement ne se décrète pas. Il se construit.

https://www.youtube.com/watch?v=kdQQiNbQF8Q